Le massage Thaï est une technique ancestrale qui puise ses origines de l’Inde il y a plus de 2500 ans. Le Docteur Shivaga Komarpaj, médecin personnel et disciple de Siddhârta, plus connu sous le nom de Bouddha, quitte l’Inde afin de faire connaître la philosophie et la sagesse bouddhiste auprès de son maître.
Il développe sa propre technique de massage en s’inspirant du yoga, à des fins de guérison, fondée sur les principes de la très puissante médecine traditionnelle ayurvédique indienne ; il la prodiguera alors tout au long de son voyage au profit, notamment, des monks (moines bouddhistes).
Toutefois, ce n’est qu’une fois arrivé en Thaïlande qu’il fait de cette pratique une technique aboutie, dont il enseignera le savoir-faire aux médecins traditionnels thaïlandais. Cet enseignement est alors retranscrit par écrit et traversera ensuite les âges pour devenir partie intégrante de la culture thaï et de ses pratiques thérapeutiques.
C’est au sein du temple Wat Pho « Temple du Bouddha couché » situé à Bangkok que sont précieusement conservés les premiers textes traitant de ces techniques. Depuis 1962, il abrite la célèbre école de massage Thaï, devenant ainsi le garant de la préservation de ce savoir millénaire. C’est pour amener cet art de vivre traditionnel à Genève qu’a été crée Terre des Sens.
Les grands principes inspiré de la philosophie ayurvédique, le système thaï considère que toute forme de vie est animée par une énergie invisible, le prana. Selon la tradition indienne, le prana circule dans le corps par les « nadis », un ensemble de 72 000 canaux énergétiques. Lorsque l’énergie est bloquée ou restreinte, un déséquilibre s’ensuit et entraine des problèmes de santé.
Pour traiter le corps entier, incluant les organes internes, le massage thaïlandais se concentre sur 10 des nadis qui sont appelés « sen ».